Suite de nos interview dans la série "femmes au travail" : Béatrice Mendez, 36 ans, a bien voulu
jouer le jeu. Responsable de l'agence UBS de Champigny, elle occupe
le poste de sous-directrice. Elle bénéficie d’une formation
d’experte diplômée en économie bancaire. Elle vit en couple,
sans enfants.
- Quel
est selon vous la principale difficulté à laquelle les femmes son
confrontées au cours de leur parcours professionnel ?
Le manque de
confiance en soi, le souci de ne pas être à la hauteur.
- Votre
conseil pour dépasser cette difficulté ?
Travailler sur
soi, éventuellement avec l’aide d’un coach, si nécessaire.
Cela permet de connaître au mieux ses propres valeurs et ainsi
arrêter de se mettre soi-même des barrières.
- Etre
une femme peut-il également constituer un atout dans une carrière ?
Oui, car nous
avons des sensibilités différentes. Les femmes peuvent apporter de
points de vue complémentaires à ceux des hommes. Nos compétences
relationnelles sont plus développées. Les femmes occupant des
fonctions de management, notamment, sont plus à l'écoute de
leurs collègues. Ceci apporte une plus grande compréhension des
soucis des collaborateurs d'où une meilleure réponse à leurs
besoins, comme par exemple l’ amélioration de l'environnement de
travail ou la transmissions de leurs demandes à la hiérarchie. Au
final, la productivité augmente.
- Avoir
des enfants constitue-t-il forcément un frein à la carrière ?
Je n’ai pas
d'enfant pour l'instant, et ne pense pas encore en terme de mariage, dragées et candy-bar ! . Mais selon ce que j’ai pu observer au sein
du monde bancaire, l'arrivée d'enfants constitue effectivement dans
la plus grande partie des cas un frein à la carrière. La mère se
sent plus "responsable" de l'éducation des enfants et
réduit par conséquent son taux d'activité pour être plus
disponible pour sa famille. Un taux d'activité inférieur à 80%
réduit énormément les chances d'évolution d'une carrière.
-
Parlons de look au travail : jusqu’où les femmes
peuvent-elles oser être féminines ?
Quelques touches
de couleur pour amener un peu de fraîcheur au milieu des costumes
foncés des assemblées sont bienvenues. Mais au sein du monde
bancaire, un certain code vestimentaire (bien que non-écrit noir sur
blanc) doit toutefois être suivi. Ne serait-ce que par respect
vis-à-vis de la clientèle. Je déconseillerais les extravagances :
décolleté ou mini-jupe sont à bannir. Toutefois, il ne faut pas
avoir peur du syndrome de la jupe. Au contraire, "restons
femmes" !
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